Jupiter
Observer Jupiter
L’observation de Jupiter est toujours un moment à part en astronomie : imaginez l’astronome Galilée poser son œil dans sa lunette dans la nuit du 7 janvier 1610 et contempler pour la première fois la planète géante à l’aide d’un instrument. Une nuit qui allait changer notre vision du monde et faire s’effondrer le système géocentrique d’Aristote et de Ptolémée.
Durant ces nuits, Jupiter est le premier astre à s’affranchir de la lumière du Soleil. Après le coucher du Soleil, alors que le ciel n’est pas encore vraiment noir, amusez-vous à repérer la plus grande planète du Système solaire.
Pour cela, porter votre regard vers le sud. Sinon, attendez le cœur de la nuit et vous ne pourrez pas la manquer. Jupiter sera l’astre le plus facilement visible pendant les Nuits des étoiles d’hiver en raison de sa brillance.
Au télescope, Jupiter nous offre de beaux détails. Il est possible de voir une tache rouge à sa surface. Vous êtes alors en train d’observer un gigantesque anticyclone, un peu plus grand que la Terre. Le spectacle se trouve aussi autour de la planète, avec le ballet de ses quatre plus gros satellites : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Au cœur de la nuit, vous remarquerez qu’ils se sont déplacés.
Un peu d'a[rt]stronomie
Hector Servadac - Jules Verne - 1877
En 1877, Jules Verne publie Hector Servadac, voyages et aventures à travers le monde solaire.
Dans ce roman, une comète effleure la Terre et emporte avec elle un petit groupe d’humains jusqu'au-delà de l'orbite de Jupiter.
Comme toujours, Jules Verne livre dans ce récit les dernières connaissances scientifiques et anticipe l’avenir : il décrit par exemple les 4 lunes de Jupiter, découvertes par Galilée en 1610 : Io, Europe, Ganymède et Callisto ; il aborde l’atmosphère et les colossales tempêtes joviennes et incorpore des éléments sur le magnétisme de la planète géante.
Enfin, il imagine que Jupiter possède des anneaux à l’instar de Saturne. Cela sera confirmé, même s’ils sont extrêmement ténus, par la sonde Voyager I en 1979.
Crédit : © Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France.
